Présentation
La vie est faite d’opportunités qu’il faut parfois savoir saisir. Après 2 ans de vie au canada, Jérémie 🇨🇵, 31 ans, commence à avoir la bougeotte et malgré tous les efforts du monde, Daisy 🇧🇪, 27 ans, arrive à la fin de son visa de travail. Un signe, peut-être… Quoi qu’il en soit il est temps de partir. Après avoir analysé pas mal de possibilités, un itinéraire commence à se profiler : une traversée des Amériques, du nord au sud. Partir de L’Alaska pour rejoindre la terre de feu.
Et pourtant, l’itinéraire n’a pas vraiment d’importance, il fait plutôt office de ligne directrice. Partir pour partir, l’un comme l’autre l’avons déjà fait et cette fois nous voulons donner plus de sens à notre voyage. Notre tour ne consiste donc pas à battre des records, nous ne voulons pas non plus faire que passer d’un endroit à un autre, et souhaitons prendre le temps. Prendre le temps de découvrir, de partager. On souhaite au maximum pouvoir nous arrêter pour bénévoler le long de la route, dans des organismes œuvrant dans les secteurs sociaux, culturels et écologiques. Le but : apprendre de nouvelles choses en travaillant avec différents publics, dans de nouveaux contextes. D’ailleurs, si vous connaissez certains organismes que vous souhaitez nous conseiller…contactez nous!
Le vélo comme moyen de
déplacement principal
(oui oui, on s’accorde d’autres moyens de déplacement selon les rencontres ;)), oui mais pourquoi?
Pour son rythme « à notre échelle » : assez lent pour nous permettre de pouvoir apprécier ce qui nous entoure mais aussi assez rapide que pour se défaire des passages moins agréables. Il nous offre également la liberté d’aller où on veut, de quitter les routes asphaltées pour prendre les plus petits chemins, pas toujours accessibles. Atteindre des villages, longer des côtes, gravir des montagnes, en découvrir des paysages insoupçonnés.
Il nous offre une certaine autonomie par rapport aux trajets, mais aussi par rapport aux humains : on ne dépend que de nous et de la force de nos mollets, pas besoin non plus de savoir où se trouve la prochaine station essence. Nous somme d’ailleurs indépendants des horaires de tous transports motorisés, ce qui nous laisse le choix de nos heures de départ et d’arrivée.
Le vélo nous offre un mode de déplacement peu coûteux : au delà des coûts de départ tels que l’achat du matériel et le coût des vaccins, nous nous déplaçons gratuitement, logeons sous tente ou chez l’habitant, et avons pour principale dépense celle de la nourriture.
Le vélo est aussi un moyen de transport écologique, ce qui est en cohérence avec nos valeurs. Il nous fait faire du sport, nous permet de nous vider l’esprit tout en restant conscient de ce qui nous entoure.
Enfin, et surtout, pour la proximité. Sans être entourés et protégés par la carcasse de métal d’autres moyens de transports, le deux roues nous offre une proximité avec la nature et aveces intempéries, que nous traversons en dehors des villes et lorsque nous campons. Nous sommes dans un sens plus vulnérables mais positivement plus sensibles à ce qui nous entoure. Certainement aussi plus proche des autres, ces personnes que nous croisons sur le chemin et avec qui il est plus simple de discuter, que nous rencontrons autour d’une recherche d’itinéraire, d’un café pour nous réchauffer, ou d’une réparation de vélo.
Pourquoi DISROAD
Contraction de « discovery » car la découverte est au centre de notre voyage et de « road » pour ce chemin que nous allons arpenter et découvrir.
Disroad également prononcé « This road » ( = CETTE route). Car c’est elle que nous allons suivre, celle qui nous fera découvrir de petits chemins et nous mènera à de belles rencontres qui mèneront à d’autres et ainsi de suite. C’est le fil conducteur de notre voyage, c’est donc cette (This) unique route (Road) que nous allons emprunter.
La route de tous les possibles, de la découverte de la nature, des paysages, des cultures,…cette route qui nous est propre. Celle qui mettra nos nerfs à rude épreuves: sinueuse, vertigineuse, indomptable. Celle qui va nous endurcir, nous rendre plus forts et plus humbles.
Big up à Jess et David pour leur aide précieuse dans la recherche du nom 😉